Les 3 stations de pratique

Outre son aspect historique et culturel, la pratique du Suwari Waza démontre les contraintes de la position à genoux.

Correctement utilisé, son travail de hanche, permet de mieux comprendre le fonctionnement de notre corps tout en renforçant la puissance des jambes.

Le Suwari Waza limite la possibilité de compenser un manque technique par la force. Il suggère au pratiquant de surveiller la verticalité du haut de son corps et lui donne l’occasion d’expérimenter un rapport taille / force autre que celui de la position debout. Les limites de cette pratique résident, à mon avis, dans son dosage qui devrait être  fonction des possibilités de chacun.

N’oublions pas que la pratique de l’Aikido n’a pas pour but de nous blesser mais au contraire de nous renforcer !

A noter qu’il existe probablement d’autres formes de travail pouvant permettre de développer les qualités recherchées durant la pratique du Suwari Waza. Concernant la pratique du Hanmi Handachi Waza je pense que l’on peut noter d’une façon générale les mêmes remarques que pour le Suwari Waza. Cependant il apparaît clairement que du fait qu’Uke soit debout, cette station impose à Tori des contraintes bien supérieures en terme de vision, de déplacements, de mise en déséquilibre, d’anticipation et de gestion des angles et des axes.

Enfin le Tachi Waza représente la station de pratique la plus couramment utilisée. Les deux partenaires sont debout et peuvent expérimenter l’ensemble des combinaisons techniques possibles.

Je pense qu’afin de pouvoir accéder à toute la mesure de notre Art il convient de trouver un équilibre dans la pratique de ces 3 stations.

Michel Erb

 

 

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